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jeudi 2 juillet 2009

Cyberamour - 1

Me voici, comme je le vous ai déjà promis.... Un avertissment, quand même, en suivant le proverbe sur la double valeur (cognitive? morale? purement informative?) de la personne avertie (je me réfère à ˮun homme averti en vaut deuxˮ) : je ne suis pas satisfaite par ce que j’écris et non que j’adopte, par fausse modéstie, l’attitude de celui/ celle qui s’érige en auteur sérieux et profond en se montrant toujours mécontent de son travail, mais chaque ligne que j’écris m’amène à constater combien il est difficile de s’exprimer dans une langue d’adoption, qui n’est pas langue maternelle. D’ailleurs, c’est un lieu commun ce que je dis içi, mais c’est MOI qui le dit, et cela me vaut plus que les épineuses et célèbres ˮaffres du styleˮ flaubertiennes…

En général, ce que j’écris ce sont des commentaires en anglais selon la lecture de divers articles de presse sur la situation socio-politique actuelle.
Enfin, comme ultime prélude, encore deux mots sur les sources d’inspiration: je puiserai cette fois-ci mon inspiration tant bien que mal d’un sujet ˮdélivré de l’actualitéˮ, c’est plutôt une ˮrêverie solitaireˮ aux confins d’un paysage aquatique, car l’EAU (selon les intérpretations de Gaston Bachelard),élément féminin par excellence, nous dit des contes sur notre origine, notre vie et les sens cachés de notre existence. Eh, bien, ne riez pas, Monsieur, mais je vous prie de me dire, à votre avis, si cela vaut la peine d’en continuer ou de me laisser aller ˮau vent mauvaisˮ…comme une feuille morte ou comme les gouttes composant les eaux d’un fleuve et se dirigeant vers l’océan.
***
De temps en temps, je pense au parler muet et au filet de chuchotement des grains de sable qui attendent peureusement l’arrivée des vagues. Avec un bruit épouvantable qui virevolte dans l’air comprimé à l’intérieur des pavillons de mes oreilles, elles, les vagues, vont arroser la plage dans quelques instants. Ce matin est tellement pure et sereine! Ce pouvoir mystérieux de la nature qui efface d’un seul trait nos larmes et nos douleurs sécrètes, qui réveille nos fragiles espoirs, qui suscite nos souvenirs avec tant de fermeté et de douceur comme s’ils étaient plus palpables que les châteaux de sable ...Quel travail sisiphique à reconstruire des ruines un autre château qui s’écroulera aussitôt le dernier grain mis au sommet! Chaque nuit je recommence ce travail de Sisiphe et, sans être une punition comme l’on aurait pu croire, il arrive à me plaire…
Cette nuit a été trop longue et remplie de peur. Une peur bleue, cette peur de continuer vivre sans amour, le plus universel des sentiments humains et le plus important d’ailleurs, une force motrice qui gouverne le monde tous azimuts....Sans amour comme un objet délabré, abadonné dans un coin, qui n’attire aucun regard ou s’il l’attire, ce regard est passager, flotte au-dessus de lui, le balaye sans s’apercevoir même de sa présence.
Qui pourrait me dire comment naît un amour de l’espace virtuel, cybernétique, un amour dont les actants sont situés à mille kilomètres distance, qui appartiennent à des ˮoeufsˮ culturels et géographiques tellement différents qu’il m’est impossible de voir une suite quelconque à une telle histoire... Les cyberamoureux ressemblent-ils à cette histoire d’amour entre la Bête et la Belle, une chose qui paraît impossible, mais qui se réalise et matérialise malgré les obstacles? Y-a-t-il vraiment la possibilité, si vague qu’elle puisse être, d’une matérialisation d’un amour virtuel? L’amour qui surmonte temps et espaces, qui relie les âmes sans se soucier de la beauté et du Laid, du Mal et Bien, de la pauvreté et de la richesse, de l’existence ou du non-existence d’un Dieu suprême, qu’il soit Yahve, Mahomed ou Boudha, eh, bien, un tel amour est-il réalisable/ faisable ou un mythe? Plus notre civilisation et culture technologique avance et améliore notre train de vie, plus la nature et le naturel, se dissipent…dans la brume du soir et de la nuit éternelle. Le cyberamour sera…ce frôlement suave et discret à travers les touches du clavier de l’ordinateur, une centaine de minutes ou moins, quand, ignorant les déterminations (historiques, géographiques, réligieuses, morales et esthétiques) qui séparent les êtres du Réel, les deux âmes paraissent s’entendre si bien, se plaire, s’admirer, se désirer et, pourquoi pas?, s’unir dans une harmonie céleste.

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