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dimanche 12 juillet 2009

Les jeux de mots et les calembours

Je suis ravie d'avoir l'occasion de vous présenter en moins d'une dizaine de phrases pétillantes de bon humour, comme un verre de champagne froid et frais. Ces mots d'esprit apartiennent au comédien français ...,pardi!, j'en ai oublié le nom! Non, attendez, ne riez pas, je suis tout à fait serieuse,car s'il y a quelquechose dont je ne ris pas, alors ça c'est la parternité d’un texte écrit. Ou bien devrais-je écrire ‚la maternité’…??
En vous souhaitant une lecture amusante, je vous laisse en compagnie des oeufs pondus par sa tête, à savoir:

1)Qui prête à rire n’est jamais sûr d’être remboursé.

2)Il paraît que quand on prête l’oreille, on entend mieux. C’est faux. Il m’est arrivé de prêter l’oreille à un sourd : il n’entendait pas mieux.

3)Quand j’ai tort, j’ai mes raisons, que je ne donne pas. Ce serait reconnaître mes torts.

4)Une fois rien, c’est rien. Deux fois rien, c’est pas beaucoup. Mais pour trois fois rien,on peut déjà acheter quelque chose, et pour pas cher.

5)Dès que le silence se fait, les gens le meublent.

6)C’est pour satisfaire les sens qu’on fait l’amour. Et c’est pour l’essence qu’on fait la guerre.

7)La grippe ça dure huit jours si on la soigne ; et une semaine si on ne fait rien.

P.S.
Je vais me renseigner sur le nom du comedien qui a mis au monde ces mots d'esprit. Tout ce que je sais, c'est qu'il est mort depuis peu. Mort pour de bon, pas mort de rire...

Cyberamour - 2

Voilà l’union ou le mariage de deux corps dans un seul âme, comme fut à l’époque de Platon l’androgyne. Lorsque je touche le clavier de l’ordinateur et je sais que mon cyberlocuteur ou cybercorrespondant le fait presque simultanément que moi, je sens le toucher à travers le temps, l’espace, l’histoire, la culture et la géographie, toutes à la fois, et cela me le rend plus proche. Et nous, moi et lui, chargés comme nous le sommes de tous les détérminations séparantes du Réel, nous ne renonçons à rien de notre identité pour être avec l’autre, ainsi comme il arrive d’habitude. Notre rencontre virtuelle est pure, comme ce matin exquis et doux, dont je vous parlais tout à l’heure et nous pouvons entendre, tous les deux, le chuchotement appaisant des grains de sables, n’étant plus appeurés de l’invasion fécondante des vagues.
Le rideau tombe sur ma rêverie d’un bruit lourd et explosif et ma madeleine une fois avalée et digérée dans l’estomac, me fait retourner aux complications de ce sentiment, presque une âme du monde (anima mundi), tellement pur, tellement noble, tellement ancien et aussi indispensable à une vie accomplie, soit que nous sommes hommes ou bien femmes…Mon regard tourne maintenant vers cette actualité qui bloque, comme un mur se haussant jusqu’au ciel, les perspectives d’un idéal et d’un tel amour ou un cyberamour auquel j’ai essayé à vous faire spectateurs.

Je vois défiler devant mes yeux le Passé chargé de mystérieux héritages culturels et identitaires, le Présent étouffé par la crise économique, l’indicateur Nasdaque, le péril toutpuissant (et agissant sur nous en force – car voilà les cas des brûlures de la peau pour dix minutes de bain de soleil involontaire, ou les cas des maladies des voies respiratoires autant chez les plus faibles – les enfants que chez nous, les adultes, aussi) de l’effet de serre, les Humains poussés aveuglement par la faim, la violence des désirs et l’avidité rapace des gains financiers, de l’argent, et oubliant la beauté, entassant dans un petit coin misère les besoins de leur âme se prommettant d’y revenir quand ils auront plus de temps. A tout ceci s’ajoute la minable carte de toutes les guerres, passées et présentes, qui ont balafré la joue de l’humanité du sceau de la honte, de l’intolerance et de la sottise et qui représentent encore le vrai péril pour la disparition de notre espèce. Malgré tout ce défilé attristant qui défèrle sur nous comme les vagues marines de ce paysage matinal, nous, les humains et moi y compris, osons rêver et espérer que tout sera oublié et plongé dans ce bain d’amour universel, amour qui, voici, se faufille dans le cybermonde, notre monde virtuel et encore libre où la liberté d’action nous laisse encore rêver. Renoncer à notre innocence ou la garder à tout prix?
Peut-être as-tu raison de m’examiner avec tant de méfiance. Je te regarde dans les yeux et je vois la moue incrédule dont tu me mesure depuis le sommet du crâne jusqu’aux pieds. Même si nous, les humains, ne nous sommes pas efforcés assez pour nous sortir des états de guerre et de destruction et que nous vivons toujours au coeur du danger, le danger de disparaître l’ instant de l’explosion atomique de cette maldite bombe dont les irakiens nous menacent au jour le jour. Tes miliers de questions, lancés comme de petites balles (sapristi, un autre trope ‚guerrier’!) me plaisent, mais n’attends pas de moi autant de réponses! Si tu veux vivre, tu n’auras pas de temps pour égarer sur les sentiers philosophiques des questions-réponses et moi, non-plus. D’ailleurs, c’est la seule chose qui nous manque et qu’on ne peut ni maîtriser, ni contrôler.
Regarde-le! Le temps, décomposé en heures, minutes et secondes qui s’entrelacent impitoyablement et se serrent autour du cou du vivant comme une corde autour du condamné, il est si parfait, sans aucune tache, ressemblant à un diamant à milles facettes luisantes et froides. Ce cristal de diamant émane seulement la froideur des dieux et leur manque de pitié! En outre, on le sait, la chaleur n’est pas imanente à la perfection, tandis que la brillance prouve son existence. La chaleur est humaine, la brillance est…divine.
Eh, bien, tout ce parcours poétique et philosophique me sert, comme un tremplin, à te dire deux mots sur nous deux, si tu me laisse reprendre mon haleine.
Je suis… Européenne et, toi, mon cyberinterlocuteur, tu es ou tu te sens Juif et…, tout d’un coup, rien qu’en prononçant ces deux mots de notre identité, six millions de questions et de motifs envahissent bruiamment cet espace privé d’entre nous et y bâtissent une clôture géante. Je suis Européenne et toi, tu es Juif. Non, ne disons plus ces mots cruels. Il vaut mieux de dire: moi, je suis femme et toi, tu es un homme…comme Adam et Eve au paradis ou comme Mahomet et Aïcha dans le jardin du prophète.
L’ histoire (comme temps vecu et passé) et l’avenir (comme temps innocent et improbable de l’espérance) nous séparent, mettent des entraves à notre rencontre. Il ne nous reste que le battement d’aile du présent et nous voilà entassés, toi et moi, dans le ̋̋cage˝ d’un instant, nous regardant à travers le grillage de ces six millions de motifs démesurés et vindicatifs.
Tu me dis que je suis belle, en me regardant dans les yeux, et je sens brûler ton regard noir sur ma poitrine, mais ce doux frôlement aboutit à sécher les larmes de mon âme souffrant. Même dans ce regard que tu me jettes, plein de passion et de désir, je sens que l’histoire s’y mêle avec tout son héritage violent et agressif. Je vois s’ouvrant devant toi un chemin sans bout, peut-être ce chemin du destin qui t’attend....
Je revins sur la plage où tout a commencé avec le déferlement des vagues marins et je m’interroge doucement:
„Quo vadis, homine?”

jeudi 2 juillet 2009

Cyberamour - 1

Me voici, comme je le vous ai déjà promis.... Un avertissment, quand même, en suivant le proverbe sur la double valeur (cognitive? morale? purement informative?) de la personne avertie (je me réfère à ˮun homme averti en vaut deuxˮ) : je ne suis pas satisfaite par ce que j’écris et non que j’adopte, par fausse modéstie, l’attitude de celui/ celle qui s’érige en auteur sérieux et profond en se montrant toujours mécontent de son travail, mais chaque ligne que j’écris m’amène à constater combien il est difficile de s’exprimer dans une langue d’adoption, qui n’est pas langue maternelle. D’ailleurs, c’est un lieu commun ce que je dis içi, mais c’est MOI qui le dit, et cela me vaut plus que les épineuses et célèbres ˮaffres du styleˮ flaubertiennes…

En général, ce que j’écris ce sont des commentaires en anglais selon la lecture de divers articles de presse sur la situation socio-politique actuelle.
Enfin, comme ultime prélude, encore deux mots sur les sources d’inspiration: je puiserai cette fois-ci mon inspiration tant bien que mal d’un sujet ˮdélivré de l’actualitéˮ, c’est plutôt une ˮrêverie solitaireˮ aux confins d’un paysage aquatique, car l’EAU (selon les intérpretations de Gaston Bachelard),élément féminin par excellence, nous dit des contes sur notre origine, notre vie et les sens cachés de notre existence. Eh, bien, ne riez pas, Monsieur, mais je vous prie de me dire, à votre avis, si cela vaut la peine d’en continuer ou de me laisser aller ˮau vent mauvaisˮ…comme une feuille morte ou comme les gouttes composant les eaux d’un fleuve et se dirigeant vers l’océan.
***
De temps en temps, je pense au parler muet et au filet de chuchotement des grains de sable qui attendent peureusement l’arrivée des vagues. Avec un bruit épouvantable qui virevolte dans l’air comprimé à l’intérieur des pavillons de mes oreilles, elles, les vagues, vont arroser la plage dans quelques instants. Ce matin est tellement pure et sereine! Ce pouvoir mystérieux de la nature qui efface d’un seul trait nos larmes et nos douleurs sécrètes, qui réveille nos fragiles espoirs, qui suscite nos souvenirs avec tant de fermeté et de douceur comme s’ils étaient plus palpables que les châteaux de sable ...Quel travail sisiphique à reconstruire des ruines un autre château qui s’écroulera aussitôt le dernier grain mis au sommet! Chaque nuit je recommence ce travail de Sisiphe et, sans être une punition comme l’on aurait pu croire, il arrive à me plaire…
Cette nuit a été trop longue et remplie de peur. Une peur bleue, cette peur de continuer vivre sans amour, le plus universel des sentiments humains et le plus important d’ailleurs, une force motrice qui gouverne le monde tous azimuts....Sans amour comme un objet délabré, abadonné dans un coin, qui n’attire aucun regard ou s’il l’attire, ce regard est passager, flotte au-dessus de lui, le balaye sans s’apercevoir même de sa présence.
Qui pourrait me dire comment naît un amour de l’espace virtuel, cybernétique, un amour dont les actants sont situés à mille kilomètres distance, qui appartiennent à des ˮoeufsˮ culturels et géographiques tellement différents qu’il m’est impossible de voir une suite quelconque à une telle histoire... Les cyberamoureux ressemblent-ils à cette histoire d’amour entre la Bête et la Belle, une chose qui paraît impossible, mais qui se réalise et matérialise malgré les obstacles? Y-a-t-il vraiment la possibilité, si vague qu’elle puisse être, d’une matérialisation d’un amour virtuel? L’amour qui surmonte temps et espaces, qui relie les âmes sans se soucier de la beauté et du Laid, du Mal et Bien, de la pauvreté et de la richesse, de l’existence ou du non-existence d’un Dieu suprême, qu’il soit Yahve, Mahomed ou Boudha, eh, bien, un tel amour est-il réalisable/ faisable ou un mythe? Plus notre civilisation et culture technologique avance et améliore notre train de vie, plus la nature et le naturel, se dissipent…dans la brume du soir et de la nuit éternelle. Le cyberamour sera…ce frôlement suave et discret à travers les touches du clavier de l’ordinateur, une centaine de minutes ou moins, quand, ignorant les déterminations (historiques, géographiques, réligieuses, morales et esthétiques) qui séparent les êtres du Réel, les deux âmes paraissent s’entendre si bien, se plaire, s’admirer, se désirer et, pourquoi pas?, s’unir dans une harmonie céleste.

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