Oui, je sais, Milan Kundera dit insoutenable…
A quoi bon ramasser? A quoi sert de faire fortune?
On a remplacé la quête de l’amour et de l’idéal, par la quête de l’Argent. Il semble que ce dernier nous donne le pouvoir de faire ce qu’on veut, d’aller où l’on veut, de donner des ordres à qui l’on veut, d’être écoutés par nos semblales et d’obtenir une soumission, même circonstancielle, qui caresse notre orgueuil – gonflé comme la grenouille de La Fontaine aux illusions de l’argent…C’est se dissiper à tout hasard sans compter le peu de temps qui nous reste à faire bien et profondément les choses…
On se dissipe en dehors, en se soumettant aux impératifs du moment: besoins primaires, vanités passagères, désirs enfantins, vite oubliés une fois tournée la tête vers autre chose…
Où se trouve le coeur de l’être dans tout cet épanchement vers l’extérieur? Il se verse, comme une bouteille pleine dans les récipients périssables. Je ne saurais le répéter à l’infini: IL SE DISSIPE, SANS AUCUN ECARTELEMENT INTERIEUR….Elle se casse en mille bribes, en s’éparpillant dans ce millieu environnant…
Comment rempalcer cette quête de l’extérieur avec une quête dirigée vers soi-même, vers la découverte de notre être? Il faut d’abord nous valoriser et croire en ce que l'on est et ce que l'on est à même d’oeuvrer.
Pour ce faire, on a besoin de remplir notre vide intérieur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire